Est-ce que je vais faire encore une intro en disant « 5 mois plus tard, me voici avec la dernière partie de ces 7 jours à Tokyo » ? Et bien oui ah ah ah ! Je ne sais pas si c’est le manque de temps qui fait ça, ou plutôt mon envie de prendre le temps de conclure ce voyage, de tout me remémorer…
En tout cas, c’est avec une grande émotion que je conclus ce chapitre. Je vous laisse donc avec les 3 derniers jours au Japon. Bonne lecture 😉
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Jour 5, le temple Meiji-jungu, le park de Shinjuku & la mairie de Tokyo
Pour affronter les grosses températures annoncées pour la journée, on décide de chambouler un peu l’emploi du temps. Réveil à 9h30, un petit-déjeuner à emporter au 7-Eleven et direction le métro pour le sanctuaire Meiji-jingu.
Il s’agit d’un des sanctuaires les plus symboliques de Tokyo, situé à Shibuya, dans une forêt au milieu des buildings. Pour accéder au sanctuaire, vous passez par une énorme porte en bois magnifique, qui vous fait traverser cette forêt dans le plus grand des calmes. Au Japon, le dimanche n’est pas un jour consacré au seigneur comme chez nous. Nous avons donc eu la chance d’apercevoir 2 mariages au sein du temple. C’est là qu’on voit la bonne organisation. Même avec le monde pour les mariages et pour visiter le temple, cela restait extrêmement calme. Le respect total !
Une fois le tour du temple terminé, on repart dans la forêt pour retrouver la sortie. En avançant, on découvre d’énormes tonneaux de chaque côté de la rue. D’un côté du soju et de l’autre, du vin de Bordeaux offert par la Bourgogne en 2015. Un geste renforçant l’image de l’amitié qui existe entre les deux pays. Mais aussi un joli clin d’oeil à l’Empereur Meiji qui ramenait du vin français de ses voyages.
À la sortie de la forêt, on prend le temps de se rafraichir et surtout on se rend compte qu’on n’était pas très bien réveillé en arrivant au temple… En effet, en sortant de la station, nous avions tourné à gauche. Ce qui nous a fait marché pendant plus de 30 minutes avant d’arriver au temple. Alors que si nous avions tourné à droite, nous serions tombés directement sur une des entrées principales, là où nous nous étions finalement posés. Au moins, ça a le mérite de nous faire rire maintenant 😛
Une fois cette bêtise constatée, on reprend le métro direction le Gyeon Park de Shinjuku, aussi appelé le jardin impérial national de Tokyo. L’entrée est payante à 200 yen (environ 1,54€), mais une fois dans le parc, c’est le calme total ! On en profite vraiment pour se reposer et profiter de la beauté du lieu.
La journée continue et on repart à pied pour atteindre la mairie de Tokyo, et ses deux tours d’observation. Sur le chemin, petite pause goûter dans un café : smoothie et crêpes. On était tellement affamé, qu’on en a oublié de prendre des photos ! À la base, nous avions repéré le café robot très réputé, mais une fois devant, on n’était pas du tout inspiré… Les brioches de la vitrine ont eu plus d’effet sur nous !
Après plusieurs minutes de marche, on arrive enfin à la mairie et ses deux grandes tours d’observation. Je ne vous cache pas qu’avec les 35° à l’ombre, sans air, on a pas mal galéré au milieu des grands buildings.
Une fois à la mairie, nous avons choisi de faire la tour d’observation nord, gratuite et ouverte jusqu’à 23h. Après 30 minutes de queue, direction le 45ème étage en seulement quelques secondes. Arrivé tout au-dessus, il y a un peu de monde, mais grâce aux multitudes fenêtres et recoins offrant une vue à 360°, il est facile de trouver des spots pour les photos. Nous avons ensuite attendu jusqu’au coucher du soleil à 18h, pour profiter du panorama de nuit et de la vue qui s’offrait totalement à nous.
Fin de journée, tellement fatigué d’avoir énormément marché, on décide de prendre un repas au 7 Eleven pour le manger dans la chambre d’hôtel. Au menu, onigiri, raviole et en dessert, une petite touche de chocolat.
Jour 6, la découverte du quartier d’Ueno : le zoo & le marché
La journée étant plus fraîche que la veille, on décide de partir pour la découverte d’Ueno, avec en premier et pour toute la matinée, le zoo d’Ueno.
Quand vous sortez du métro, vous ne pouvez pas louper l’entrée du zoo avec le monde qu’il y a. Cependant, malgré la foule nous avons seulement patienté 20 min pour rentrer (600 yen, environ 5,06€). Et ce n’était rien comparé à la file d’attente pour voir les pandas qui font la réputation du zoo : plus de 2h… Autant vous dire que vu le peu de temps qu’on avait, on a préféré faire tout le zoo que d’attendre pour deux pandas…
Première zone : les lions, tigres, oiseaux, gorilles… Déjà de quoi en prendre plein la vue. Le zoo est immense ! Tellement immense qu’il y a un monorail pour se déplacer à l’intérieur ! On arrive ensuite au niveau de la deuxième zone, qui se trouve au centre d’un immense point d’eau pour les oiseaux. On y trouve aussi des lamas, chevaux, girafes, singes, hippopotames, serpents et bien plus encore. Beaucoup d’animaux que je n’avais encore jamais vus, comme les girafes et les elephants.
Il a aussi deux bâtiment fermés, où l’on trouve des crocodiles, tortues, grenouilles… Je ne vous cache pas que je garde un très mauvais souvenir de ces bâtiments… Dans une des pièces, on s’est approché de la vitre et là, on voit une grosse araignée. Pour moi, elle était clairement de l’autre côté de la vitre, en « exposition »… Mais en moins d’une minute, je commence à capter que finalement, elle n’était pas du tout à l’intérieur de la boîte et que mon visage était extrêmement prêt de la vitre…. La gueule du truc ! J’ai mis la journée à m’en remettre ! HORRIBLE !!
Avant de quitter le zoo, petite pause casse-dale avec une brochette de riz enroulé de lard. Le premier et seul truc que je n’aurai pas aimé de tout ce que j’ai mangé au Japon 😛
À la sortie, on fait un petit détour sur le marché qui se trouvait juste à côté : de grandes étales de services de cuisines japonaises. J’avais tellement envie de tout acheter !
Nous sommes ensuite parti en direction du marché populaire d’Ueno, le Ameyoko market. Des étales de poissons, légumes, fruits, vêtements… Et surtout énormément de monde !
Enfin sonne l’heure sacrée du repas du soir ! On décide de retourner au restaurant coréen qui se trouvait proche de notre hôtel : bibimbap pour Julien et barbecue pour moi. Encore un vrai délice ! La serveuse nous a d’ailleurs reconnu tout de suite, ce qui nous a permis de bien discuter avec elle.
L’estomac bien rempli, retour à l’hôtel pour un bon petit dodo !
Jour 7, dernier jour à Shibuya
Pour clôturer ce voyage, c’est à Shibuya que nous avons décidé de passer la journée. Niveau placement de métro, je ne sais pas si je l’avais déjà dit, mais on ne pouvait pas faire mieux. Une très grosse partie de nos sorties étaient sur la même ligne. Tout comme la sortie Hachiko pour le croisement de Shibuya.
À la sortie du métro, vous ne pouvez pas louper la statue de chien Hachiko. Mais connaissez-vous son histoire ? En version courte, il s’agissait d’un chien qui accompagnait son maître tous les jours jusqu’à la gare et qui l’attendait le soir à la sortie. C’est en l’honneur de sa fidélité, que la statue à vue le jour. En effet, même après le décès de son maître, le chien a continué à l’attendre pendant 10 ans (jusqu’à sa propre mort). Une histoire bien touchante !
Une fois la stature immortalisée, nous sommes partis à la recherche du croisement le plus réputé du monde. On avance, de rues en rues, on revient sur nos pas… On trouve rien…. Un petit coup sur Google et on se rend compte qu’on l’avais déjà passé et qu’il se trouvait en réalité collé à la statue… Autant vous dire que j’étais hyper déçue ! On s’attendait à un truc énorme, et en vrai, en étant à la place des piétons, ça fait tout petit et ce n’est pas très impressionnant…
On décide ensuite de continuer la visite du quartier avec le bâtiment en cylindre : le 109. Il est totalement dédié à des boutiques de mode tendances du Japon avec 9 étages, mais seulement pour les filles et vraiment pour tous les styles : gothique, kawaii, classique, années 50…
Après quelques tours dans les boutiques, j’avais vraiment envie de tester un café animal mais sans cages, où les animaux ont l’air au moins heureux. Après quelques recherches, on a trouvé le Cat Café Mocha qui fait partie des favoris. Dès que vous arrivez, une Japonaise vous explique comment sa marche : enlevez les chaussures, déposer les affaires dans un casier et payer : 10 min, 3€ par personne. On ne va pas se cacher qu’on a trouvé sa relativement cher pour seulement 10 min, surtout que si vous voulez rester plus longtemps c’est 200 yen (environ 1,5€) toutes les 10 min ! Heureusement que la boisson est comprise…
Le lieu était vraiment super sympa, quasiment personne, un salon super cosy au style new-yorkais et surtout une superbe vue sur le quartier ! De ce que j’ai vu sur Google Image, il semblerait qu’ils aient refait totalement la décoration du café, depuis notre passage.
Les chats sont trop mignons et pas du tout effrayés. Ils avaient de quoi se cacher, des tunnels pour accéder à leurs pièces privées et ils viennent d’eux-mêmes chercher les caresses.
On termine notre petite visite de Shibuya en milieu d’après-midi et pour finir la journée, on décide de redonner une chance au croisement. On tombe alors sur une indication d’un accès toit pour prendre des photos du croisement vu du haut. Forcément, ça a déjà un peu plus de gueule et surtout il était quasiment l’heure de pointe. Nous avions donc déjà plus de monde qui traversait. Je pense que de nuit et avec les lumières, ça aurait été le meilleur moment pour découvrir ce « lieu ».
Début de soirée, retour à l’hôtel, les pieds qui traînent pour préparer la valise et surtout préparer notre trajet jusqu’à l’aéroport. Pour la petite histoire, nous étions persuadés que l’aéroport qu’on devait prendre était Haneda, qui se situe au Sud de Tokyo. Donc dans la préparation du voyage, j’avais déjà repéré le trajet. Sauf que la veille, nous nous sommes rendu compte que notre aéroport était à l’est de Tokyo, à savoir Narita. En termes de distance, ce n’était pas du tout la même !
Le soir, nous avons pu préparer notre voyage jusqu’à l’aéroport. Le jour J on s’est même levé beaucoup plus tôt de prévu au cas où et on avait bien fait. Entre le métro, les lignes spéciales… on était complètement perdu ! On a eu énormément de mal à trouver une personne qui nous comprenait un minimum pour nous guider. On est finalement tombé sur une personne qui allait au même terminal que nous. Le soulagement ! On ne l’a pas lâché d’une semelle ! C’était tellement le stress, que je ne me rappelle même plus de tout ce que nous avait pris, fait et payé. Donc ne faites pas comme nous, vérifiez bien votre aéroport à Tokyo, car il y en a deux !
C’est sur ce magnifique souvenir que se clôture le chapitre du Japon. Notre premier voyage à deux, mon deuxième voyage. Jamais je n’aurais cru y aller un jour et réaliser un rêve d’adolescente !
Par contre dans la globalité du voyage, je garde quand même en top 1 la Corée du Sud ! Il y a beaucoup de choses en commun que j’ai beaucoup aimées dans les deux pays, mais une chose a fait la différence : la visite des lieux touristiques.
Est-ce que ça vous dirais un article comparatif entre les deux pays ?
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